La télévision du groupe public Eptv, A3 diffuse depuis le 28 octobre en haute définition. Et depuis le 1er décembre 2015, A3 a stoppé sa diffusion sur Nilesat 12207 V, elle continue sur le nouveau transpondeur de la TDA depuis octobre 2015: Eutelsat 7WA (Nilesat) 11679 H 27500 5/6, identifiée aussi comme TV A3.
Cette stratégie fait partie des premières opérations de restructuration techniques enregistrées dans le cahier des charges de la télévision publique et instruite par le DG de l’Eptv, Tewfik Khalladi. A3 qui tend à devenir une chaîne d’information à l’avenir entend relever le défi du développement. Le 20 octobre 2015, transfert des chaînes de la TDA du transpondeur 11660 V 27500 au transpondeur 11679 H 27500, avec perte de Canal Algérie. Cette fin du mois d’octobre plusieurs télévisions privées algériennes émettant de l’étranger ont fait leur apparition.
Le 29 octobre 2015, apparition de plusieurs chaînes algériennes sur le satellite Yahsat (52.5º Est) transpondeur DVB-S2 8PSK 12130 H 27500 2/3.
Le 29 octobre 2015, retour de Salam TV sur le transpondeur 11137 H 27500 du nouveau satellite Eutelsat 8 West B (8º Ouest). Le 1er novembre 2015, apparition d’une chaîne berbère sur Nilesat 12034 H: Gouraya TV, identifiée pour l’instant comme Egypt Star, elle stoppe sa diffusion quelque temps après. Cette situation intervient au moment où l’Etat a pris des mesures à cet effet en chargeant l’entreprise de Télédiffusion d’Algérie (TDA) d’imposer à ces chaînes un cahier des charges.
C’est en tout cas ce qu’a déclaré jeudi M.Chorfi, le président de l’Arav qui a parlé des «mises en garde adressées quotidiennement» aux responsables de chaînes de télévision privées au sujet de certains de leurs programmes qui ne correspondent pas aux moeurs, aux principes et à la religion du peuple algérien.
Après avoir rappelé que l’instance qu’il préside avait adressé quatre avertissements officiels à des chaînes privées, il a souligné que l’Arav a vocation à accompagner ces chaînes pour renforcer et protéger les droits de l’homme. M.Chorfi a tenu à rappeler l’importance des médias dans leur rôle dans le développement du système de protection des droits de l’homme en Algérie», mettant par la même occasion en garde contre «les situations d’ambiguïté induites par l’ignorance de ces droits et l’indistinction entre droits et devoirs dans la profession».
Le paysage audiovisuel algérien possède exactement 35 chaînes de télévisions émettant de l’étranger, mais aucune n’a fait le pas pour aller vers le TDA et cela pour des raisons d’identification de propriétaires et de financiers de la chaîne.
Les télévisions privées algériennes ont accepté l’ouverture de l’audiovisuel en Algérie sans en accepter les lois et les règlements.
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